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Étudier en génie à Montréal : climat nordique et ambiance chaleureuse - Par : Julien Forgeois,

Étudier en génie à Montréal : climat nordique et ambiance chaleureuse


Julien Forgeois est un étudiant français qui prépare la maîtrise en génie mécanique à l’ÉTS dans le cadre de l’entente de double-diplôme établie entre l’ÉTS et l’ENSIAME – École Nationale Supérieure d’ingénieurs en Informatique, Automatique, Mécanique, Énergétique et Électronique, École d’ingénieur de l’Université de Valenciennes en France.

Julien Forgeois
Julien Forgeois Profil de l'auteur(e)
Julien Forgeois est un étudiant français en codiplomation avec l’Université de Valenciennes où il se spécialise en mécanique-énergétique pour l’obtention de son diplôme d’ingénieur. Il étudie à la maîtrise en génie mécanique à l’ÉTS.
Programme : Mechanical Engineering 

Étudiant français profitant de son séjour au Québec pour faire du ski de fond sur le Mont-Royal

L’image d’en-tête provient de l’auteur. La licence CC de Substance s’applique.

Une nouvelle Terre à découvrir

Partir au Québec est une expérience vraiment unique. On se sent à la fois perdu sur une nouvelle Terre au climat très singulier et à la fois comme chez soi, du fait d’une population particulièrement accueillante, amicale, mais aussi une communauté française relativement grande.

Partir étudier à l’ÉTS, c’est pouvoir profiter des établissements universitaires américains tout en ayant des cours en français, ce qui est vraiment avantageux, surtout lorsqu’on est dans un domaine où le vocabulaire est très technique.

À peine revenu d’un séjour de cinq mois en Chine, je suis parti à Montréal avec l’intime conviction que mon installation serait facilitée par les ententes franco-québécoises et la langue commune facilitant les démarches. Mais la guerre des papiers s’est rapidement déclarée, entre le permis d’études, le CAQ, la sécurité sociale ou encore les virements de papa/maman pour gonfler les comptes et montrer aux autorités qu’on a de l’argent, ce n’était pas gagné d’avance! Installé par choix dans une colocation de québécois, j’ai rapidement pris connaissance de l’histoire du Québec, de l’esprit multiculturel de la ville, de sa politique d’immigration, et surtout de l’imposante place des Français dont la maîtrise à l’ÉTS semble être le siège.

Les différences du système universitaire

Arrivé à l’ÉTS, j’ai été agréablement surpris par les infrastructures associées à l’école et tous les commerces de proximité : tout est fait pour y vivre et aimer y passer du temps, que ce soit pour étudier, travailler, faire du sport ou rencontrer ses amis. Le système universitaire est réellement différent et après toutes ces années dans le système français, bon ou pas, cela fait du bien de changer! Je me suis senti plus libre de gérer mes journées de travail, de choisir les cours et le nombre de cours que je voulais prendre chaque semestre. Les travaux se font par projets de groupe et présentations orales pour faire face aux mêmes problèmes de gestion de projets que l’on pourrait rencontrer en entreprise.

Étudiants travaillant en équipe à l’ÉTS

 

L’engouement pour les projets se fait ressentir ainsi que le stress et les tensions : c’est un apprentissage théorique, technique, mais aussi de savoir-être dont l’aspect humain et relationnel est parfois difficile à gérer. Les relations interétudiantes sont plus nombreuses, mais beaucoup plus superficielles du fait de ne voir que de façon hebdomadaire différents groupes de personne. D’une manière générale, les professeurs sont abordables et disponibles et le fait d’entretenir de bons rapports renforce le sentiment de confiance de tout un chacun : les cours sont donc plus plaisants et interactifs.

Ce qu’offre la maîtrise en génie mécanique est clairement avantageux : on poursuit son apprentissage et approfondit ses connaissances dans le domaine qui nous intéresse, tout en suivant des cours de gestion, inspirants pour certains ingénieurs à la fibre entrepreneuriale, nécessaires pour d’autres futurs gestionnaires. Ce cursus offre aussi la possibilité d’effectuer un stage dont la recherche est facilitée par un service qui y est exclusivement dédié et en relation permanente avec les entreprises installées sur le Grand Montréal.

Montréal, ville froide?

Étudiant français profitant de son séjour d’études au Québec pour faire du chien de traîneau

Pour ce qui est de mon expérience au Québec, mon premier hiver a été rude. Toutefois, j’ai réussi à tirer avantage de ce climat pour pratiquer des activités que je ne pensais jamais faire un jour : par exemple, une expérience de fin de journée unique à faire du ski de fond sur le Mont-Royal ou du patin à glace sur les bassins gelés, sans compter un week-end en chalet dans les Laurentides à faire du chien de traîneau! L’hiver, Montréal est un grand terrain de jeux, où les activités sont omniprésentes.

Montréal est aussi une voie d’accès beaucoup plus économique aux villes nord-américaines. Un bus nous amène à New York, un avion, au Mexique, et une voiture, à Toronto et aux chutes du Niagara. Étudier au Québec est une expérience à vivre et à raconter. Les Québécois m’ont promis un hiver rude et riche en événements sportifs, et un été chaud et ambiancé; ils ne m’ont clairement pas menti sur l’hiver, alors j’ai vraiment hâte de profiter de l’été!

Julien Forgeois

Profil de l'auteur(e)

Julien Forgeois est un étudiant français en codiplomation avec l’Université de Valenciennes où il se spécialise en mécanique-énergétique pour l’obtention de son diplôme d’ingénieur. Il étudie à la maîtrise en génie mécanique à l’ÉTS.

Programme : Mechanical Engineering 

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